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Le reportage (1)

25 millésimes

Colis de vins

Dégustation comparative

Albums photos

Seppi qui a toujours su marquer les grandes étapes de sa vie par des fêtes mémorables (par exemple pour les 20 ans du Domaine en 2002), a récidivé cette année à l'occasion de ses 60 ans et de son quart de siècle de vigneron indépendant.

Pour faire bonne mesure, il a étendu cette fois les réjouissances sur trois jours. Vendredi 4 septembre, il a reçu sa famille, ses confrères, des professionnels du domaine du vin (cavistes, restaurateurs, journalistes de la presse écrite et de la télévision, ...) ainsi que des personnalités politiques (maire de Soultzmatt, députés du Haut-Rhin). Le lendemain et le surlendemain, ce fut le tour de ses nombreux amis et clients. En tout, plus de 300 personnes ont ainsi participé à ce double anniversaire.

Dès 10h, les premiers arrivants ont été conviés à une dégustation libre de 25 millésimes de 1982 à 2007. Certains ont bien joué le jeu en complétant une fiche de dégustation. (voir la liste des vins)

D'excellentes tartes flambées et des bretzels furent abondamment servis en guise d'amuse bouche.

Vers 11h30, les convives se mirent à table pour l'apéritif où du cotis de porc salé et fumé accompagna la dégustation comparative des Gewurztraminer VT des millésimes 1983, 1989 et 2007. Les oenologues Arnaud Immélé (vendredi) et Patrick Prévot (samedi) se sont livré à une analyse très pointue pour évaluer l'influence de l'évolution climatique sur ces vins et leur capacité à se conserver et à se bonifier durant des décennies. Ils ont également montré que le Zinnkoepflé est un terroir particulièrement favorable à l'élaboration de vins moelleux aromatiquement très riches.

Vous trouverez sur la fiche établie par ces oenologues tous les détails de leurs commentaires.

Arnaud Immélé

Patrick Prévot

Seppi Landmann se lança ensuite dans une de ces diatribes dont il a le secret.

Son discours évolua au cours de ces trois journées en fonction de son auditoire. Il devint de plus en plus jovial mais le fond de sa pensée resta le même : les "prohibitionnistes" anti-vin ont programmé le déclin inexorable de la viticulture qui faisait pourtant partie intégrante du patrimoine français. La France est devenue un pays triste et sans son vin elle n'est plus la France. Partout à l'étranger, on s'étonne de cette situation. Bientôt, les vignerons français ne pourront plus compter que sur les consommateurs étrangers. Encore faudrait-il qu'ils survivent...